Classe de TL2A
EXPOSE :
L’ASIE PACIFIQUE :Facteurs d’émergence et leurs limites
Exposants PLAN
Papis S. DIATTA Introduction
Daouda DIATTA I- Une terre de vielles civilisations
Richard A. DIATTA favorisée par l’histoire et un
Ferdinand A. DIATTA environnement sociopolitique
Afaye Michel ABEUDJE et économique attractif
1) Une terre de vieilles civilisations
2) Le rôle propulseur de la guerre froide
3) Un environnement sociopolitique et économique favorable
ll- Les limites des facteurs d’émergence de l’Asie pacifique
1) Une croissance économique fragile
2) Des contraintes naturelles conjuguées à des menaces d’ordre géopolitique et socio-économique
CONCLUSION
Année Scolaire 2015/2016
TROISIEME PARTIE : L'ASIE PACIFIQUE Chapitre : PRESENTATION GENERALE LES FACTEURS D'EMERGENCE ET LEURS LIMITES
TROISIEME PARTIE : L'ASIE PACIFIQUE
Chapitre : PRESENTATION GENERALE
LES FACTEURS D'EMERGENCE ET LEURS LIMITES
INTRODUCTION : L'Asie pacifique est cette vaste région d'Asie orientale baignée par l'Océan Pacifique et composée surtout de nations émergentes autrement dit des pays au dynamisme économique foudroyant.
L'émergence de l'Asie pacifique repose sur des facteurs multiformes présentant néanmoins un certain nombre de limites.
I°) UNE TERRE DE VIEILLES CIVILISATIONS FAVORISEE PAR L'HISTOIRE ET UN ENVIRONNEMENT SOCIOPOLITIQUE ET ECONOMIQUE ATTRACTIF.
En moins d'un demi-siècle après leur accession à l'indépendance ou de leur sortie du douloureux épisode de la seconde guerre mondiale, les pays d'Asie pacifique enregistrent des résultats économiques impressionnants. Ces performances tant sur le plan industriel, financier, commercial que dans le domaine des services sont l'expression du décollage des quatre « dragons » et des « tigres » dans le sillage de la puissance économique régionale en l'occurrence de l'Empire du Soleil Levant.
1°) Une terre de vieilles civilisations. Les facteurs culturels ont largement contribué à l'émergence des pays de l'Asie orientale. En effet, l'Asie est une terre de vieilles civilisations ayant, depuis des millénaires, maitrisé les techniques d'irrigation, de métallurgie, de l'écriture, de fabrication du papier, entre autres. De même, les nations asiatiques ont réussi à assimiler des éléments de modernité tout en préservant leur patrimoine culturel. Dans ce cadre, le Japon a servi, à bien des égards, de modèle aux autres pays. C'est cette influence heureuse qui fait parler de la « japonisation » de l'Asie pacifique. En effet, l'Empire nippon a mis en place, depuis la révolution Meiji (1868-1912), un système économique original. Ensuite, ce pays « atomisé » en 1945, s'est reconstruit rapidement, en moins d'un quart de siècle pour rattraper et même devancer les nations européennes dans bien des domaines.
2°) Le rôle propulseur de la guerre froide. A partir des années 1950, certains pays d'Asie de l'Est et du Sud-est ravagés par la seconde guerre mondiale vont profiter du contexte de la guerre froide. En effet, devant l'expansion du communisme en Chine continentale, en Corée du Nord et au Vietnam, l'Occident et plus particulièrement les Etats-Unis veulent protéger les autres nations du « péril rouge ». C'est dans ce cadre qu'ils investissent massivement dans ces territoires. Le Japon, la Corée du Sud, Hongkong et Singapour en sont les principaux bénéficiaires. En même temps, la volonté des USA de faire de ces pays des vitrines de la réussite du modèle économique capitaliste les pousse à assurer leur protection militaire. Par conséquent, les dépenses en matière de défense sont largement allégées. Ainsi, les Occidentaux et principalement les Américains ont beaucoup contribué au décollage économique des nations de l'Asie orientale.
3°) Un environnement sociopolitique et économique favorable. La baisse des tensions idéologiques a sécurisé les investissements étrangers et contribué à leur accroissement. C'est ainsi que depuis les années 1980, le Japon et les puissances occidentales, attirés par la main d'œuvre abondante, disciplinée et bon marché ont transformé la région en « pays ateliers » par le biais des délocalisations industrielles et de services.
En effet, avec un marché de consommateurs dépassant de loin les 2 milliards, l'Asie orientale est une zone favorable à une production de masse.
Parallèlement, la région est favorisée par sa stabilité politique dans un contexte où l'Afrique et l'Amérique latine sont déchirées par des guerres civiles et des révolutions armées aussi bien dans les années 1980 et 1990 que dans la première décennie du 21e siècle.
Enfin, sur le plan économique, les pays d'Asie Orientale constituent actuellement le premier foyer récepteur des flux d'IDE en direction du Sud en raison de leurs codes d'investissements très souples et des différents facteurs précités. Ainsi, à travers les nombreuses zones franches industrielles, ces territoires sont devenus de véritables paradis fiscaux. De même, des pays comme la Chine et l'Indonésie abondent en ressources naturelles alors que les climats globalement humides et les sols en général volcaniques sont favorables à des productions agricoles et à un couvert végétal importants et diversifiés.
En gros, l'existence d'une civilisation pluriséculaire, les investissements massifs en période de guerre froide, le rôle éminemment stratégique du Pacifique, la taille démographique de la région, sa stabilité politique et ses codes d'investissements très attractifs sont les principaux fondements du décollage économique de l'Asie pacifique. Cependant ces différents facteurs présentent des limites multiformes.
II°) LES LIMITES DES FACTEURS D'EMERGENCE DE L'ASIE PACIFIQUE.
1°) Une croissance économique fragile. Les économies des pays d'Asie de l'Est et du Sud-est sont très extraverties. Ce qui pose le crucial problème de leur dépendance commerciale, financière et technologique.
Sur le plan financier, la plupart des nations sont tributaires des prêts internationaux et des cours des monnaies fortes principalement le Dollar, le Yen et l'Euro. C'est ainsi que les marchés financiers connaissent une instabilité notoire qui compromet souvent l'élan économique de la région. C'est l'exemple de la crise financière de la période 1997-1999 consécutive à l'explosion de la bulle immobilière au Japon ; crise qui n'a été jugulée qu'avec l'intervention de la Banque de Réserve Fédérale des Etats-Unis et du FMI. C'est aussi et surtout le cas de la crise financière et économique de 2008-2009 qui a fortement ébranlé les places financières asiatiques et les économies de la zone du fait de leur niveau d'interconnexion très élevé avec les structures économiques des Etats-Unis, point de départ de la crise.
Ensuite, dans le domaine technologique, ces pays ont encore une balance des brevets déficitaire malgré les progrès accomplis dans les secteurs électroniques, biotechniques, etc.
Enfin, dans le domaine commercial, les économies régionales sont très sensibles au protectionnisme. En effet, elles dépendent trop des marchés extérieurs et surtout des marchés étatsunien et européen. Ce sont donc des économies plus ou moins fragiles, en proie à la concurrence et assez souvent à l'endettement. Ainsi, une bonne partie des recettes d'exportation est souvent destinée au remboursement de la dette.
En somme, le dynamisme économique des nations d'Asie orientale est plus ou moins fragile en raison de sa forte interconnexion avec l'économie mondiale et de sa dépendance à l'extérieur et principalement au marché intérieur de l'hyper puissance. C'est pourquoi à part au Japon et dans une certaine mesure au niveau des quatre dragons, ce décollage n'est pas synonyme de développement. En effet, des problèmes sociaux multiformes affectent, dans bien des cas, le plus grand nombre comme dans le reste des pays du Sud.
2°) Des contraintes naturelles conjuguées à des menaces d'ordre géopolitique et socioéconomique.
Tout d'abord, l'Asie orientale appartient à la ceinture de feu du Pacifique et à une zone d'activités cycloniques intenses et fréquentes. Ainsi, séismes, raz de marées, volcans, typhons, inondations et éboulements sont des catastrophes naturelles remettant fréquemment en cause les efforts réalisés par la destruction des infrastructures, des cultures, des habitations et même par des victimes humaines souvent très importantes.
Ensuite, sur le plan social, les populations des pays de l'Asie de l'Est et du Sud-est sont caractérisées par une urbanisation galopante, leur jeunesse relative (dans la plupart des cas) et de profondes inégalités régionales de développement à l'intérieur des pays. Par conséquent, on assiste à une aggravation des nuisances en zone urbaine dues à des pollutions de nature variée, à la précarité de l'emploi et à la montée du chômage. D'ailleurs, de nombreux jeunes diplômés sont sous rémunérés car ils sont obligés d'exercer un emploi qui ne correspond pas à leur qualification.
Parallèlement, les sociétés d'Asie orientale, subissent des transformations imputables à l'influence grandissante du mode de vie occidental. Ce qui explique des crises sociopolitiques de plus en plus fréquentes en Chine, en Indonésie, aux Philippines et en Thaïlande. Ces agitations sociopolitiques accompagnées de violence remettent en cause la croissance économique et risquent de dissuader les investisseurs étrangers.
Par ailleurs, sur le plan géopolitique, les séquelles de l'histoire et les enjeux géostratégiques et géoéconomiques du Pacifique font de la région un foyer permanent de tensions ouvertes ou latentes. En effet, le contrôle du bassin du Pacifique est convoité par les USA, la Russie, la Chine, le Japon, l'Australie et les puissances coloniales européennes encore présentes surtout dans les iles océaniques. A cela s'ajoutent les différends entre le Japon et la Chine à propos des ressources pétrolières en mer de Chine, le conflit historique entre la Chine et le Taiwan, le rôle de trouble fête de la Corée du Nord et sa guerre larvée avec le Japon et sa sœur ennemie du Sud, entre autres. Cette situation est ainsi peu rassurante eu égard aux menaces qu'elle constitue sur la stabilité politique et donc économique de la région.
Enfin, les disparités régionales de développement socioéconomique entre la puissance régionale (le Japon), les « dragons » (Corée du Sud, Taiwan, Hongkong et Singapour), les « Tigres » (Chine, Malaisie, Philippines, Indonésie et Thaïlande) et les « Bébés Tigres » (Vietnam, Brunei, Cambodge et Timor oriental) et la prolifération des ACR (ASEAN, APEC, etc.) introduisent une dynamique concurrentielle défavorable à l'équilibre et à l'intégration économiques de la région.
En somme, la dépendance technologique, financière et commerciale des pays d'Asie pacifique, la fréquence des catastrophes naturelles, la montée des tensions sociopolitiques internes et les tensions géopolitiques constituent les principaux bémols de l'émergence de la région.
CONCLUSION : Le décollage des pays d'Asie pacifique s'explique, avant tout, par la qualité des ressources humaines, l'omniprésence de l'Etat qui a mis sur pied un cadre structurel adéquat, l'influence du voisin japonais, l'ouverture aux investissements étrangers et la mise à profit de l'héritage historique. Toutefois, l'émergence de l'Asie orientale ne signifie pas très souvent développement en raison de la fragilité des économies, des déséquilibres et différends régionaux et du développement social souvent limité.
Exposé sur le thème : La décolonisation de la « Gold-Coast »
Exposantes :
Aïssatou BALDE
Aminata CAMARA
Aminata DIALLO
Sandrine Julie Morgane DIATTA
Mariama Cirè DIALLO
INTRODUCTION:
L'Afrique noire a été la dernière région à retrouver son indépendance. L'accession à la souveraineté internationale des colonies s'est faite par vagues successives. Elle a concerné d'abord les colonies anglaises, ensuite les colonies françaises dans les années 1960 et enfin les colonies portugaises dans les années 1970.
Si dans les colonies anglaises et françaises, la décolonisation a été pacifique, dans les possessions portugaises, elle a été presque partout violente.
L'étude de la décolonisation de la GOLD COAST permet d'appréhender les causes, les formes et ou les différentes étapes de la décolonisation en Afrique noire.
I- La Gold –Coast à l’époque coloniale
Le Ghana est au cœur d’une région subsaharienne qui est le fleuron de la culture africaine depuis le premier millénaire avant J.-C. dans le travail du métal, la sculpture et l’agriculture.
Le Ghana moderne tire son nom de l’ancien royaume du Ghana, environ 800 km au nord d’Accra, qui a fleuri au XIe siècle. L’un des grands États soudanais qui dominent l’histoire africaine, le royaume du Ghana a contrôlé le commerce d’or dans dans sud et les routes commerciales du Sahara vers le nord. L’ancien Ghana était au centre du commerce de l’exportation de cuivre du Sahara et du sel.
L’arrivée des Européens a modifié la structure des échanges, et le centre d’intérêt économique est déplacé vers la côte ouest-africaine en ligne. Les Portugais sont venus en premier, en cherchant l’or africain. Il se trouvait trop loin dans les terres. Sur la Gold Coast ils ont trouvé une région où l’or pouvait être extrait, exportés par de nouvelles routes commerciales. Leur fort à Elmina ( «la mine») a été le premier d’une série de forts le long de la Gold Coast conçu pour repousser les marins d’autres pays européens qui voulaient leurs parts de profits des échanges de la Gold Coast.
II- La lutte pour l’indépendance
Dans la Gold Coast, actuel Ghana, le nationalisme est toujours resté vivace malgré la défaite de la confédération Ashanti en 1900 face à l'impérialisme anglais. Ce sentiment nationaliste est animé par des intellectuels et des bourgeois commerçants. Ces derniers réclament l'indépendance mais dans la légalité.
Cependant, au lendemain de la seconde guerre mondiale, on assiste à l'intensification du nationalisme. En effet, l'Angleterre a certes procédé à des réformes qui permettent la participation des indigènes au Conseil législatif et au Conseil exécutif mais elles sont jugées insuffisantes par les nationalistes.
C'est dans ce contexte que Danqah, avocat de profession, crée un parti politique appelé « UNITED GOLD COAST CONVENTION » (UGCC) et choisit Kwamé Nkrumah comme son principal lieutenant. Né en 1906, Nkrumah fait ses études aux Etats-Unis où il est influencé par les idées panafricanistes de PADMORE et de DUBOIS. Et en 1945, il participe à la conférence de Manchester où il exige l'indépendance des colonies africaines. C'est ainsi que dès son retour en Gold Coast, il mobilise toutes les composantes de la société dans le cadre de la lutte pour l'indépendance.
S'inspirant des méthodes de lutte de Mohandas Gandhi, Nkrumah dirige des mouvements de masse à travers des marches pacifiques. C'est dans ce cadre que s'inscrit la marche des anciens combattants de février 1948 pour dénoncer la cherté de la vie. Sévèrement réprimée, cette marche fait un bilan de 29 morts, 237 blessés et l'arrestation de Nkrumah.
A sa sortie de prison, Nkrumah, accusé par le très modéré Danqah d'être responsable des massacres de février 1948, crée son propre parti politique dénommé « Convention People Party » (CPP). Alors, il durcit les actions de révoltes en appelant à la désobéissance civile et à la grève générale afin d'obliger la métropole à accorder l'indépendance. L'Angleterre, conformément aux recommandations de la commission Watson, accorde ainsi, en octobre 1949, des réformes importantes avec la création d'une assemblée nationale et d'un gouvernement. Les élections législatives organisées en 1951 sont remportées par le CPP. L'Angleterre accepte alors Nkrumah comme chef du gouvernement puis Premier ministre. Et en 1954, le statut du « self government » est institué puis le 6 mars 1957, l'indépendance de la Gold Coast sous le nom de Ghana est reconnue. Nkrumah est élu Président de la République. Mais, ce leader panafricaniste pense que l'indépendance de son pays n'est qu'un jalon vers l'indépendance totale du continent qui ne sera parachevée qu'avec l'avènement des Etats-Unis d'Afrique.
En bref, la décolonisation plus ou moins précoce du Ghana est très originale par ses méthodes efficaces de luttes inspirées du combat mené en Inde par le Mahatma. Malgré quelques séries de violences, elle a été globalement pacifique.
III- Kwame Nkrumah Père de l’indépendance
Kwame Nkrumah (21 septembre 1909 à Nkroful, Ghana – 27 avril 1972 à Bucarest, Roumanie) est un homme politique indépendantiste et panafricaniste ghanéen qui dirigea le Ghana indépendant en tant que premier ministre de 1957 à 1960 puis en tant que président de 1960 à 1966.
Il fait ses études en Angleterre et aux États-Unis d’Amérique. En 1945, il participe à l’organisation du Congrès panafricain. Il retourne en Côte-de-l’Or en 1947 et devient secrétaire général du parti indépendantiste, l’UGCC (United Gold Coast Convention). Il quitte l’UGCC pour fonder un autre parti : la Convention People’s Party (CPP).
Souhaitant l’indépendance, Nkrumah appelle au boycottage et à la désobéissance civile, ce qui lui vaut d’être emprisonné par les autorités britanniques jusqu’en 1951. Ami personnel du père du panafricanisme, le Caribéen George Padmore, Nkrumah organise avec lui les 6e et 7e conférences panafricaines en 1953 à Kumasi et 1958 à Accra, qui est également la première conférence des États indépendants d’Afrique.
En plus de revendiquer l’indépendance immédiate de l’Afrique, il prône la formation d’une identité supranationale : les « États-Unis d’Afrique » qui permettrait au continent de devenir l’une des plus grandes forces du monde. Dans ce but, il s’engage en 1958, à poursuivre avec ses homologues africains, « une politique africaine commune ».
Donc après les élections législatives de 1956, ou le CPP remporte les trois quarts des sièges, Nkrumah, fort de son succès, oblige alors le Royaume-Uni à concéder l’indépendance, qui est proclamée le 6 mars 1957. La Côte-de-l’Or devient ainsi la première colonie à obtenir son indépendance après le Soudan (1956). Nkrumah, ému aux larmes, prend la parole : « Enfin, Ghana, notre cher pays, est libre. La domination étrangère et l’impérialisme ne sont plus. À partir d’aujourd’hui, vous devez changer votre attitude, car vous devez comprendre que vous n’êtes plus un peuple colonial, mais un peuple indépendant et libre ». Il se marie fin 1957 avec Fathia Rizk, une égyptienne. Le jour même de l’indépendance, Nkrumah décide d’abandonner le nom colonial du pays au profit de l’actuel, en hommage à l’Empire du Ghana. Tout en demeurant dans le Commonwealth, le Ghana de Nkrumah devient, le 1er juillet 1960, une république.
Nkrumah échappe à deux tentatives d’assassinat en août 1962 et en janvier 1964 qui vont le plonger dans une véritable paranoïa. Ne croyant plus en personne, ne supportant plus aucune critique, Nkrumah se met à durcir son régime, tandis qu’il promeut un véritable culte à sa personnalité, se faisant appeler l’ « Osagyefo » (le « Rédempteur »).
En mars 1963, il participe activement à la rédaction de la charte de l’Organisation de l’unité africaine, même si son idée de créer un gouvernement central africain n’est pas retenue aussi cette année, il restreint l’indépendance du pouvoir judiciaire et érige, le 26 janvier 1964, le monopartisme avec le CPP, instituant ainsi une dictature de parti unique. Puis la même année se proclame président à vie. La bourgeoisie locale n’apprécie guère l’artisan de l’indépendance du pays. En pleine guerre froide, le charismatique Nkrumah est surveillé de près par les Américains qui ont la hantise de la contagion communiste, et qui sont prêts à tout pour l’éviter. Les conditions sont donc réunies pour une éviction de Nkrumah.
Le 24 février 1966, alors qu’il est en voyage en Chine, Nkrumah est renversé, sans aucune résistance, par un coup d’État militaire. Il se réfugie alors en Guinée, chez son ami Sékou Touré qui lui propose vainement la coprésidence du pays. Il fonde alors, dans son pays d’exil, une maison d’édition qui publie ses théories révolutionnaires et ses livres sur l’Unité africaine. Le 27 avril 1972, il décède dans un hôpital de Bucarest en Roumanie, de la suite d’un cancer de l’estomac. La mort du père de l’indépendance du Ghana est pleurée dans toute l’Afrique.
Conclusion
La décolonisation a emprunté des chemins divers à l’image du Gold Coast « le Ghana » qui s'émancipe dans la concertation. Ce processus par lequel le Gold Coast s’est émancipés a été déterminant pour la suite. En effet, l'indépendance acquise dans la concertation a souvent apporté une forme de stabilité aux pays émancipés.
LA QUESTION PALESTINIENNE ET LES RELATIONS ISRAELO-ARABES
Exposants :
1- Jean Robert Ehemba
2- Jean Philippe Badiane
3- Famara Thior
4- Omar Gomis
5- Moussa Faye
Superviseur : M. DANFA
INTRODUCTION :
Le Proche Orient correspond à l'Asie occidentale et au Nord-est africain. Cette région est un foyer de plusieurs civilisations fortement influencées par les religions révélées : Judaïsme, Christianisme et Islam. Situé à la croisée des chemins entre le Moyen-Orient (véritable réserve pétrolière de la triade), l'Afrique et l'Europe, le Proche-Orient constitue, depuis sa libération de la domination coloniale, une zone de tensions permanentes entre les Etats et les peuples arabo-musulmans d'un côté et la communauté juive de l'autre et principalement en terre de Palestine. Ces relations tendues reposent sur des origines diverses. Elles s'expriment par des crises multiformes qui ont toujours détérioré les relations internationales. Malgré les multiples solutions proposées, la crise reste perdure
I°) LES ORIGINES DE LA QUESTION PALESTINIENNE
1. Une terre convoitée par des peuples divers
Façade occidentale de l'Asie sur la Méditerranée, la Palestine a été convoitée par des peuples variés, au cours de l'histoire pour des raisons diverses : situation de carrefour de trois continents, sols fertiles de la vallée du Jourdain (denrée rare en zone désertique), foyer abritant plusieurs des lieux saints des trois religions monothéistes. Pour les Chrétiens, il s'agit de la ville de Jérusalem, de la basilique de la Nativité à Bethleem et du mont des Béatitudes à Nazareth. Quant aux Juifs, il s'agit du caveau des Patriarches et du mur des Lamentations (ou mur occidental). Enfin, pour les Musulmans, ils reconnaissent comme lieux sacrés le mur des lamentations, le caveau des Patriarches et la mosquée d'Al Aksa ou mosquée d'Omar (construite sur les ruines du temple de Salomon et que les juifs orthodoxes extrémistes veulent reconstruire).
Ainsi, au cours de l'histoire, la Palestine a été occupée par différents peuples. Tout d'abord, les Cananéens arrivent vers 3000 ans avant JC. Ils sont suivis des Juifs dont la première immigration remonte à 1800 avant JC. Enfin, au 7e siècle, dans le cadre des conquêtes musulmanes, les troupes arabes du khalife Omar envahissent la région. Par conséquent, on assiste à un exode massif des Juifs ou la Diaspora.
2. Le sionisme, une cause essentielle du problème palestinien
A partir du 19e siècle, les germes de la crise qui mine la Palestine commencent à pousser. En effet, face à la montée de l'antisémitisme en Europe, les Juifs organisent un mouvement mondial pour le retour en Palestine (« la Terre promise ») appelé SIONISME. Théorisé par un juif hongrois, Théodore Herzl, le sionisme est d'abord une prise de conscience des Juifs de la nécessité pour eux d'avoir leur propre territoire. C'est ainsi qu'en 1897, l'organisation sioniste mondiale définit clairement son but : la création, en terre de Palestine, d'un foyer national juif. Ce projet bénéficie de l'appui du Royaume Uni et des USA au cours de la première guerre mondiale à travers la déclaration LORD BALFOUR du 02 novembre 1917. Au lendemain du conflit, le traité de Sèvres (en France), retire la Palestine à la Turquie vaincue et l'attribue au Royaume Uni avec l'obligation de favoriser l'implantation d'un foyer national juif. On assiste, dès lors, à une immigration juive intensifiée et incontrôlable. Alors, la communauté juive de l'intérieur, appuyée par la diaspora juive, s'organise davantage par la mise sur pied de la HAGANAH (armée secrète), d'une part et de l'IRGOUN et du STERN (des groupes terroristes), d'autre part. Ces organisations armées visent à combattre les Arabes et à chasser les Britanniques.
3. Le partage onusien de la Palestine et l'éclatement de la crise
Au sortir de la seconde guerre mondiale, le Royaume Uni est débordé par les flux massifs d'immigrants juifs en Palestine. Victime de la Shoah, la communauté juive bénéficie désormais de la sympathie et du soutien de l'opinion internationale. C'est dans ce contexte que la puissance coloniale (le RU) saisit l'ONU pour un règlement définitif du problème palestinien.
Dès lors, le Conseil de sécurité de l'ONU vote la Résolution 181 du 29 novembre 1947 qui est un plan de partage de la Palestine en trois parties :
- La ville de Jérusalem, internationalisée ;
- Un Etat juif (55% du territoire) ;
- Un Etat arabe (45 % de la Palestine).
Ce plan de partage est rejeté par les Arabes de Palestine et toutes les nations arabes et même le Royaume Uni. Dès lors, la Palestine et le Proche Orient deviennent une véritable poudrière.
En bref, le sionisme et le plan onusien de partage de la Palestine constituent les principales causes des relations tendues entre Arabes et Juifs au Proche Orient.
II°) DES RELATIONS ISRAELO-ARABES TENDUESLa guerre d'indépendance d'Israël (1948-1949)
Le plan onusien a été désapprouvé par le Royaume Uni et par la communauté arabe. La puissance coloniale est cependant contrainte de quitter la Palestine devant l'ampleur des attentats visant les intérêts arabes et britanniques. C'est le cas de l'attentat contre le KING DAVID HÔTEL (Etat Major des forces britanniques) du 22 juillet 1946 qui a fait plus de 200 morts. C'est dans ce contexte que David Ben Gourion proclame le 14 mai 1948 (veille du départ des troupes britanniques) la naissance et l'indépendance de l'Etat d'Israël, au nom du Conseil National Juif. Le lendemain, les armées de la Ligue arabe (Egypte, Syrie, Jordanie et Liban) attaquent le nouvel Etat juif. La guerre fait rage jusqu'en janvier 1949, date à laquelle les accords négociés par l'ONU et signés à RHODES mettent fin à la guerre d'indépendance.
Mais, à la fin de cette guerre, l'Etat arabe prévu par la résolution 181 disparait de la carte du Proche Orient.
En effet, la Cisjordanie et Jérusalem Est sont annexés par la Jordanie, la bande de Gaza est occupée par l'Egypte tandis qu'Israël occupe les autres territoires palestiniens où son armée a déjà chassé les peuples arabes.
Par conséquent, les Palestiniens deviennent des peuples sans territoires qui se réfugient dans les Etats arabes limitrophes et principalement en Jordanie. Les camps de réfugiés qui les accueillent sont administrés par l'UNRWA (Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les Réfugiés Palestiniens).
1. La guerre des « SIX JOURS »
Devant cette nouvelle donne, l'ONU vote en 1967 même, la Résolution 242 préconisant la paix globale en échange du retrait israélien des territoires occupés. Cette Résolution n'a pas été respectée par Israël.
2. La guerre du Kippour ou guerre d'octobre
Elle débute le 6 octobre 1973, jour du « Yom Kippour », fête du Pardon chez les Juifs. En effet, l'Egypte et la Syrie, sans déclaration de guerre attaquent Israël. Surprise, l'armée israélienne est débordée. Cependant avec le soutien de certaines puissances occidentales, Tsahal repousse les troupes arabes. Au bout de trois semaines de combat, un cessez-le feu est obtenu par les grandes puissances. Des casques bleus viennent alors surveiller l'application de ces accords. C'est ainsi que par la Résolution 338, l'ONU reprend les termes de la résolution 242 mais Israël refuse de libérer les territoires qu'il occupe. Au terme du conflit, les nations arabes, en guise de représailles contre les souteneurs de l'Etat hébreu, appliquent un embargo sur le pétrole et font augmenter le prix du baril du pétrole qui a quadruplé entre septembre 1973 et janvier 1974 : c'est le 1e choc pétrolier mondial qui va sonner le glas des Trente glorieuses.
Toutefois, en 1978, le Président américain JIMMY CARTER parvient à la signature des Accords du Camp David par le Président ANOUAR EL SADATE (successeur du Président NASSER) et le Premier Ministre israélien MENAHEM BEGIN. Alors, l'Egypte fume le calumet de la paix avec Israël qui, en contrepartie se retire du Sinaï et instaure un régime d'autonomie en Cisjordanie et à Gaza.
3. Le réveil des arabo-palestiniens
Devant les échecs répétés des armées arabes face à Tsahal, les Palestiniens décident de se prendre en charge. Ainsi, plusieurs organisations de lutte pour la libération nationale sont créées. D'ailleurs, en 1964, plusieurs d'entre elles, constituent l'Organisation pour la Libération de la Palestine (OLP) au sein de laquelle le FATAH (ou conquête) de YASSER ARAFAT est majoritaire.
Parallèlement, d'autres organisations se créent comme le JIHAD ISLAMIQUE, le HEZBOLLAH pro-iranien, le FRONT POPULAIRE POUR LA LIBERATION DE LA PALESTINE (FPLP) et le HAMAS. Ce dernier créé le 15 décembre 1987 est un mouvement de résistance islamique dont l'objectif principal est la destruction d'Israël. Adoptant de nouvelles stratégies de lutte, ces organisations s'attaquent à l'Etat hébreu et aux intérêts des Occidentaux par des attentats à la bombe, des colis piégés, des opérations kamikazes (attentats suicides), des prises d'otages, des détournements spectaculaires d'avions de ligne, etc.
D'ailleurs, pour mettre fin à l'activisme de ses organisations à partir du Sud Liban, fief de l'OLP suite à son éviction douloureuse de la Jordanie par le roi Hussein, Israël envahit cette région en 1982 : c'est l'opération « Paix en Galilée ». Ayant chassé les combattants de l'OLP, Tsahal favorise des massacres inoubliables et terribles à SABRA et CHATILA de leurs familles (vieillards, femmes et enfants) par des milices chrétiennes. Le quartier général de l'OLP est alors transféré de Beyrouth à Tunis.
Mais, face aux conditions difficiles des populations des territoires occupés, on assiste en 1987 au déclenchement de l'INTIFADA ou guerre des pierres. Cette insurrection sévèrement réprimée surtout dans la bande de Gaza n'a pas laissé indifférente la communauté internationale. Ainsi, l'ONU, les grandes puissances et plusieurs institutions s'activent pour une solution définitive du problème palestinien.
III°) DE MULTIPLES ACCORDS SANS SOLUTION DEFINITIVE
1. Des accords d'Oslo sabotés par des extrémistes
La première guerre du golfe (1990-1991) a montré au reste du monde que la stabilité au Proche Orient est, en grande partie, liée à la résolution de la question palestinienne.
C'est dans ce contexte que se tient la conférence de Madrid du 30 octobre au 4 novembre 1991 sous le parrainage des USA et de l'URSS avec la participation de la Syrie, de la Jordanie, du Liban, de l'ONU, de la CEE, du Conseil de coopération du golfe et des Etats du Maghreb
Ensuite, en février 1993, débutent les négociations secrètes d'Oslo (en Norvège) qui aboutissent à la poignée de main historique entre YITZHAK RABIN et YASSER ARAFAT à Washington. L'accord d'Oslo I ou accord de Washington prévoit le retrait israélien de Gaza et de Cisjordanie et l'existence d'une autorité palestinienne dirigée par Arafat. L'OLP reconnait aussi Israël conformément au principe de « la paix contre la terre ». Il est consolidé par les accords d'Oslo II ou Accords de TABA de septembre 1995. Ces accords balisent la voie d'une paix durable au Proche Orient avec la cohabitation d'un Etat juif couvrant désormais 78% des terres de Palestine et un Etat palestinien arabe sur les 22% du territoire. Toutefois, ces accords ont été vite sabotés par les extrémistes des deux bords : Brigades des Martyrs d'al Aksa chez les Palestiniens et l'extrême droite israélienne qui fait assassiner le Premier Ministre Y. Rabin par le jeune Yigal Amir le 4 novembre 1995. Et malgré la reprise de la violence, le Conseil National Palestinien franchit un pas important en 1998 en renonçant au terrorisme et en reconnaissant la résolution 242 de l'ONU.
2. La « Feuille de route du Quartette et sa difficile application
A partir de l'an 2000, la tension refait surface en Palestine avec la deuxième Intifada déclenchée en Octobre. En réaction à ce nouveau soulèvement populaire, le Premier Ministre Ariel Sharon entreprend, à partir de 2002, des représailles démesurées avec au sommet l'assassinat ciblé de dirigeant du Hamas comme Cheikh Yacine. Cette situation conjuguée à la discorde sur le statut de Jérusalem et le retour des réfugiés amènent les Etats-Unis, l'UE, l'ONU et la Russie à proposer un nouveau plan de règlement du conflit palestinien appelé « feuille de route » du Quartette. En substance, cette feuille de route prévoit l'existence de deux Etats indépendants aux frontières correspondant approximativement à celles de juin 1967 et le retour des réfugiés mais sur les territoires palestiniens. Par ailleurs, la mort de Yasser Arafat en 2004, loin de faciliter les négociations comme le pensait le gouvernement de Sharon, a plutôt favorisé la montée en puissance du Hamas qui s'impose aux élections législatives. Les sanctions occidentales et israéliennes à l'égard du Hamas et des territoires occupés transforment ces terres en de véritables prisons. Et parallèlement à l'aggravation des conditions de vie des populations arabes, on assiste à une crise politique entre le Fatah et le Hamas d'une part et à une recrudescence des combats entre Tsahal et les combattants du Hamas comme en 2007. Le refus d'Israël de dialoguer avec le gouvernement de Mahmoud Abbas (le successeur de Yasser Arafat) qui a fait la paix avec le Hamas a poussé le Président de l'autorité palestinienne à solliciter l'adhésion de la Palestine à l'assemblée Générale de l'ONU en 2011. Ce geste symbolique désapprouvé par Israël et les USA a eu comme effet positif l'admission de la Palestine à l'UNESCO, un jalon important vers la reconnaissance internationale.
En somme, la question palestinienne, en dépit des nombreuses solutions proposées comme les Accord d'Oslo I et II ou la feuille de route du quartette reste latente et de plus en plus en plus inquiétante.
CONCLUSION :
Le sionisme et le plan de partage onusien de la Palestine ont engendré une situation de conflit qui oppose depuis plus de 60 ans les Juifs d'Israël aux peuples arabes de Palestine et des autres nations du Proche Orient. C'est une question complexe eu égard aux enjeux territoriaux, religieux et géopolitiques au Proche et Moyen Orient. Ainsi, les espoirs de solution définitive nés des Accords d'Oslo ont laissé place à des perspectives très sombres des relations israélo-arabes. En effet, la rupture du dialogue et le contexte géopolitique actuel très tendu entre certains Etats arabes comme l'Iran et la Syrie d'une part et Israël et les nations occidentales d'autre part n'augurent pas des lendemains meilleurs.
Sujet : LES PROBLEMES ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU CONTINENT AFRICAIN.
Introduction
Le continent africain est certes le moins développé et le plus pauvre de ce bas monde mais est l’un des continents qui détient plus les ressources naturelles en abondance. Il est également le deuxième continent le plus peuplé avec plus d’un milliard d’habitants. En fait, le pillage des ressources naturelles du continent noir par les pays développés à beaucoup retarder le développement socio-économique du continent mère. Nous allons démontrer que les infrastructures de l’Afrique jouent un rôle moteur dans l’avenir du continent en essayant de saisir et de mesurer les difficultés multiformes de toutes les nations africaines. Nous analyserons le rôle que jouent les autorités politiques dans le processus de sélection des problèmes et perspectives de l’essor du continent noir. Pour répondre à notre interrogation, nous observerons les principaux freins de la croissance de l’Afrique (I), ainsi qu’une réponse éclairée en proposant des solutions pour faire sortir l’Afrique dans l’impasse (II).
I)- les principaux freins de la croissance de l’Afrique
Actuellement les obstacles extérieurs et intérieurs qui freinent l’avancement du continent noir sont immenses. Dans les années 1950 et 1960, l’Afrique est mise en demeure par les aspects d’ordres économiques, politiques et sociodémographiques. Son investissement doit-être activer pour lutter contre la pauvreté car son économie est peu productive. Si nous prenons l’exemple des leaders politiques africains comme Kwame Nkrumah (Ghana), Modibo Keita (Mali), Julius Nyerere (Tanzanie), Kenneth Kaunda (Zambie) et Robert Mugabe (Zimbabwe) entre autres, avaient qualifiés le pouvoir colonial de ‘‘mauvais’’ et d’‘‘exploitateur’’. En effet, pendant la période coloniale, les impérialistes faisaient croire aux africains à leur profit que la démocratie parlementaire occidentale était le seul système politique valable pour former l’élite indigène, ce qui est archi-faux car ça ne faisait que ruiner davantage le berceau de l’humanité qu’est le contient noir. Ainsi, l’Afrique peut tout à fait trouver des solutions efficaces pour pérenniser ses obstacles, à condition d’éradiquer les groupes de pression qui institutionnalisent les problèmes gouvernementaux.
A- Une économie alarmante industrielle comme une agriculture insuffisante
Qu’autrefois les hommes d’Etats africains ont attiré l’attention de leur population sur le fait que l’énergie, l’eau, l’assainissement, les télécommunications et les transports sont des inquiétudes d’une très grandes importantes pour le développement du continent mère. Prendre l’exemple de l’agriculture qui occupe 50% de la population active africaine qui est plus ou moins bénéfique, malgré la carrure du temps, les sols différenciés et la norme richesse des cours d’eau. Il faut bien avoir à l’esprit que dans la plupart des pays africains ce secteur est peu productif. En effet, l’agriculture africaine connait de multiples néfastes qui l’empêchent d’évoluer notamment la sécheresse climatique, l’appauvrissement des sols, l’attaque fréquente des criquets pèlerins et la non créativité politique des produits locaux à l’égard des paysans etc. Bon nombre de pays africains en cas de crise mondiale énergétique et alimentaire rencontrent une dépendance alimentaire en abimant leur budget étatique, faute d’autosuffisance alimentaire. L’Afrique du sud, malgré son potentiel dans le domaine agricole, minier et énergétique est un espace peu industrialisé. Cette industrialisation insuffisante ne tient pas face à la forte concurrence des industries étrangères. En fait, la plupart des sociétés étrangères affaiblies l’industrie africaine de manière très large en bénéficiant sur les ressources minières et énergétiques. Si nous prenons l’exemple de SHELL pour le pétrole nigérian dans le delta du Niger, d’AREVA pour l’uranium du Niger, D’ARCELOR MITTAL pour l’or du Sénégal. Cependant, c’est à cause de l’exploitation stable des pays influents à leur profit que l’industrie du continent africain est de plus en plus faible et elle ne verra le jour rose quand l’élite africaine révolutionnaire sera engendré et décidera de prendre en main le destin de l’Afrique tout en étouffant les affamés de pouvoir et les corrompus. En effet, dans le milieu du commerce international, l’Afrique est le continent le plus laissé en rade avec une estimation inégale de 2%, en exposant leur produit à bas prix, ce qui est due d’une grande partie à la pauvreté de la population africaine. D’où l’impact des recours à la dette car la population jeune active à besoin de grandir et d’atteindre à ses objectifs. Il faut également savoir que dans d’autres pays endettés d’Afrique il y a jusqu’à nos jours, une manque d’intégration au niveau des grands réseaux mondiaux car qu’il n’y a pas assez de réseaux de transports et de télécommunications pour pouvoir échanger avec le monde extérieur. Sur ce, nous pouvons dire que les problèmes économiques freinent le développement de l’Afrique en soulevant ceux sociodémographiques et politiques.
B- Une démographie soucieuse
La croissance démographique africaine est incontestable c’est-à-dire que le monde rural est peu instruit et il représente une forte proportion. A l’horizon 2050, le Nigéria sera le quatrième pays le plus peuplé au monde et la première puissance démographique africaine. « Selon la démographe Véronique Hertrich, ce maintien d’une forte fécondité ne vient pas d’un manque d’infrastructures ou d’une mauvaise connaissance des moyens de contraception. Au contraire, l’image de la famille nombreuse est encore valorisée et l’enfant reste une valeur sure dans une région qui compte parmi les plus forts taux de mortalité infantile au monde ». « On voit dans toutes les enquêtes que quasiment toutes les femmes connaissent les méthodes contraceptives, souligne la démographe. (…)Mais ce qu’on voit aussi, c’est que si les couples ont beaucoup d’enfants c’est qu’ils sont attachés à des objectifs, à un idéal de fécondité élevée. C’est plus à rapprocher des conditions de développement : quand la mortalité est élevée, il y a de l’incertitude. Quand aussi il y a de l’incertitude économique et qu’il n’y a pas de prise en charge des personnes âgées, tout ça repose sur les enfants qui restent une valeur sure. Et puis on est dans des populations ou le statut social des individus est aussi attaché à leur fécondité ». Cependant, le continent africain rencontre de différents problèmes sociaux et la quasi-totalité de la population africaine vie en dessous du seuil de pauvreté soit moins de 2$ par jour. En effet, ce défaut du seuil de pauvreté est du par une grande carence de couverture médicale qui rend faible la population active face au développement de l’Afrique à l’égard des pays industrialisés. D’où l’augmentation des maladies qui affectent la population jeune dynamique comme le paludisme, la diarrhée, le sida entre autres. Nous ne pouvons pas s’en passer sans énumérer les problèmes politiques africains très récurrents qui sont en train de gangrener le continent noir car les hommes politiques africains assoiffés de pouvoirs ne veulent pas la stabilité politique africaine. En fait, c’est pour cette raison que le taux des coups d’Etats progresse, prenons l’exemple du conflit interreligieux au Nigéria, au Niger, en Mauritanie et tout dernièrement au Mali et en cote d’ivoire à Grand-Bassam sans oublier les guerres civiles du génocide de Rwanda, Burundi, Somalie etc. Cette instabilité politique est causée à la mal gestion des ressources naturelles dans les secteurs économiques, politiques et socioéconomiques, cela dit qu’un espace problématique attire moins d’investisseurs et on ne peut qu’implanter des infrastructures dans une zone transparente et stable. L’Afrique pourra se développer si la future élite consciente non affamée de leadership décide de prendre en main l’avenir de son propre continent en laissant en rade la corruption occidentale et des autres pays industrialisés car elle est le grenier et l’avenir du monde entier dans les années futures.
II- Une réponse éclairée qui propose des solutions pour faire sortir l’Afrique de son enclavement sectoriel.
L’Afrique ne peut se développer dans tous les secteurs tout en restant en bon contact avec le reste du monde de manière très transparente avec de nouveaux stratèges de développement. Et pour qu’elle se développe, le continent noir est contraint de détenir sa propre monnaie tout en éradiquant le franc des colonies françaises d’Afrique qu’est le CFA. En effet, certes l’esclavage a été aboli mais elle est toujours conditionnelle à l’indemnisation financière des futurs ex-propriétaires d’esclaves. Si nous prenons l’exemple de la Banque du Sénégal, qui durant 45 ans d’existence a connu d’énormes scandales et de manipulations car les colons administrateurs s’enrichissaient au détriment des hommes et femmes d’affaires sénégalais. Cela dit que les occidentaux ne veulent pas voir l’Afrique détenir son indépendance monétaire car le franc CFA leurs apporte chaque année des milliards et en plus le siège du franc CFA se trouve en France plus particulièrement à Clermont-Ferrand, ce qui est tout à fait déplorable car comment ça se fait qu’une monnaie se consomme à part entière est que son siège se trouve à l’extérieur du continent noir. Prendre l’exemple en 1963 à Adis Abéba 32 états on été crée par l’organisation de l’Unité Africaine. En fait, L’Union Africaine finance que 28% des 522 millions de dollars de son budget de fonctionnement et 12% est financé par l’union européenne, le FMI, la Chine, la Turquie et les États-Unis. Elle connait son orientation en fonction des décideurs étrangers qui l’a finance tout en orchestrant les conflits africains. L’union africaine est l’organisme qui préside et qui dirige le continent le plus riche de cette planète et il n’est pas normal qu’en ce 20éme siècle nous soyons encore dépendance de force extérieure qui se serve de nos richesses mais qui ont le culot quelque part de croire ils nous financent, ce qui est contraire car ils pillent nos richesses et nous donnent des miettes en nous disant ont vous finance mais vous faites ce qu’on vous dites. Donc c’est à la génération nouvelle qui doit être dans une dynamique réelle de s’autoproclamer et de s’autodéterminer tout en étant capable de mieux organiser nos richesses et nos budgets pour que le continent noir puisse se redresser et voile de ses propres ailes.
A- L’intégration régionale comme solution aux nombreux problèmes de développement de l’Afrique
Les africains ont jugé meilleur de choisir comme moyen l’intégration régionale pour amoindrir des aspects qui freinent l’essor de l’Afrique. En effet, l’intégration régionale joue un rôle déterminant sur la localisation des industries en Afrique et sur le développement territorial et au niveau local. Elle s’étend de manière progressive sur les ressources positives tout en interaction avec les pays et les régions. C’est grâce à cette intégration régionale qu’un soutien a été apporté à l’égard des pays les moins développés et enclavés. Au niveau international, dés 1963, l’OUA a été engendrée dans le but d’assurer le développement, la paix et l’indépendance politique et économique de l’Afrique, ainsi que son intégration régionale. Mais malheureusement les promesses tenues par l’Organisation de l’Unité Africaine n’ont pas vu le jour. Sur ce, l’UA a été mise sur pieds au début des années 2000 pour maximiser une coalition dans tous les domaines dont la première structure est supranationale. Mais l’intégration a pris une ampleur au niveau surtout régionale plus particulièrement dans les communautés économiques et commerciales notamment la CEDEAO et de l’UEMOA de l’Afrique de l’Ouest, de l’UDEAC et de la CEMAC en Afrique Centrale, de la SADEC en Afrique australe, de la COMESA en Afrique de l’Est et de l’UMA en Afrique du Nord. Ainsi, ces intenses organisations ont joué un rôle prépondérant dans les différentes régions plus exactement en Afrique de l’Ouest tout en apportant un accord pour le développement de l’économie en contribuant à la dissolution des problèmes politiques qui empêchent l’Afrique d’être rose.
B- Le développement en Afrique
La diaspora africaine était convaincue qu’il tardait à décoller à cause de son extraversion et de son état dépendance. Cette prise de position de la diaspora africaine s’est bouleversée lors des crises récemment du printemps arabe au Maghreb, du conflit postélectoral en Cote d’ivoire parce qu’elle en est ras-le-bol par rapports aux régimes despotiques et tortionnaires à la tête de l’Afrique depuis des siècles. Après l’indépendance toute la population africaine était sceptique par l’échec des politiques de développement des pays africains car elle s’est déjà encré l’idée que l’Afrique ne peut se voler par ses propres ailes pour atteindre l’essor sociopolitique et économique avec l’espoir de s’exprimer à la consolidation des identités culturelles. Il faut avoir bien en esprit que le développement n’est pas qu’économique. Il peut être également humain ou social. En effet, on est sensé savoir que pour qu’un continent s’améliore, il faut créer des richesses et des emplois avec une assimilation industrielle car c’est grâce à l’industrialisation que les pays développés ce sont industrialisés, mais l’industrialisation est le problème majeur qui se pose en Afrique. Alors, les pays africains et d’autres pays du tiers-monde doivent tenir compte de ces paramètres pour réaliser leur mise en évidence. Certes, l’industrialisation joue un rôle très saisissant dans un pays pour le développement mais elle a aussi des menaces graves humanitaires, sur ce, l’Afrique doit bien triller son industrie évolutive pour ne pas mener la vie impossible à sa future génération en lui polluant davantage. Nous aimerions également attirés votre attention, sur le fait que le bien-être de l’individu ne se limite pas dans ses revenus et ses pouvoirs d’achats mais de ses interactions positives avec son prochain en ouvrant des portes à son semblable pour lui permettre n’y contribuer au développement de son espace en tant que citoyen tout en respectant les équilibres naturels. Dans le cadre de l’Union Africaine, la coopération des projets de développement du continent noir plus particulièrement le « MAP » était inspirée par les présidents MBEKI, OBASANJO et BOUTEFLIKA et du plan OMEGA du président sortant Maître WADE dont le but était de multiplier l’expansion des infrastructures et l’intégration régionale africaine.
Conclusion
L’Afrique malgré ses diversités culturelles innombrables et ses riches ressources naturelles ne peut pas aller de l’avant en optant le nationalisme et l’autarcie. En fait, elle est contrainte de se liguer avec les autres continents pour pouvoir bâtir une meilleure Afrique qu’autrefois, de manière transparente et stable sans profits des pays industrialisés. Nul n’a contesté qu’elle ne soit pas le berceau de l’humanité mais elle a toujours connu des exploits occidentaux dans tous les secteurs qui freinent son évolution de peur qu’elle soit au dessus de tous. Le temps tranchera car l’avenir international d’ici une vingtaine d’année est l’Afrique. Comment ça se fait que les pays africains n’y sont-ils pas toujours parvenus à se moderniser plus de soixante ans après l’obtention de leurs indépendances ?
Kwame NKRUMAH Ghana
Kwame Nkrumah (21 septembre 1909 à Nkroful, Ghana - 27 avril 1972 à Bucarest, Roumanie) est un homme politique indépendantiste et pan-africaniste ghanéen qui dirigea le Ghana indépendant en tant que Premier ministre de 1957 à 1960 puis en tant que président de 1960 à 1966.
Modibo Keïta est un homme politique malien, président de la République entre 1960 et 1968. Il est né le 4 juin1915 à Bamako (Mali). Il est mort en détention au camp des commandos parachutistes de Djikoroni Para à Bamako le 16 mai 1977, ses geôliers lui ayant apporté de la nourriture empoisonnée[réf. nécessaire].
Modibo Keïta est un panafricaniste et un tiers-mondiste convaincu. Il partage cette conviction avec les grands nationalistes de son temps, Mouammar Kadhafi, de Libye, Gamal Abdel Nasser d’Égypte, Kwame Nkrumah duGhana, Ahmed Ben Bella d’Algérie, Nehru d’Inde, pour ne citer que ceux
Julius Kambarage Nyerere (né le 13 avril 1922 à Butiama et décédé le 14 octobre 1999 à Londres), premier président de la République Unie de Tanzanie, du 29 octobre 1964 au 5 novembre 1985, Premier ministre de 1960 à 1961.
Il revendique l'unité africaine : « Sans unité, les peuples d'Afrique n'ont pas de futur, sauf comme perpétuelles et faibles victimes de l'impérialisme et de l'exploitation. » (voir Damien Millet, dans L'Afrique sans dette, CADTM Syllepse, 2005)
Il fut l'un des principaux représentants du socialisme africain.
Kenneth Kaunda, né le 28 avril 1924 à Lubwa, Chinsali en Rhodésie du Nord, actuelle Zambie, est un homme d'État zambien. Il est le premier président de la République de Zambie indépendante du 24 octobre 1964 jusqu'au2 novembre 1991, à la suite de sa défaite au scrutin présidentiel face au syndicaliste Frederick Chiluba.
Robert Gabriel Mugabe (né le. 1924) est l'actuel Président du Zimbabwe.
Robert Gabriel Mugabe (né le 21 février 1924) est un homme politique africain, premier ministre du Zimbabwe de1980 à 1987 et président du Zimbabwe depuis 1987.
Longtemps considéré comme l'un des « pères de l’indépendance » de l'ancienne Rhodésie du Sud, l'ancien chef de guérilla a plongé l'ancien grenier à blé de l'Afrique dans la dictature et, depuis le début des années 2000, dans la pénurie alimentaire la plus grave de l'histoire du pays.
L'Union africaine (UA) est une organisation d'États africains créée en 2002, à Durban en Afrique du Sud, en application de la déclaration de Syrte du 9 septembre 1999. Elle a remplacé l'Organisation de l'unité africaine2(OUA). La mise en place de ses institutions (Commission, Parlement panafricain et Conseil de paix et de sécurité) a eu lieu en juillet 2003 au sommet de Maputo au Mozambique.
Son premier président a été le Sud-Africain Thabo Mbeki, précédemment président de l'OUA.
Ses buts sont d'œuvrer à la promotion de la démocratie, des droits de l'homme et du développement à travers l'Afrique, surtout par l'augmentation des investissements extérieurs par l'intermédiaire du programme du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD). Ce programme considère que la paix et la démocratie sont des préalables indispensables au développement durable.
Les objectifs de l'UA comportent la création d'une banque centrale de développement.
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CÉDÉAO) est une organisation intergouvernementale ouest-africaine créée le 28 mai 1975. C'est la principale structure destinée à coordonner les actions des pays de l’Afrique de l'Ouest. Son but principal est de promouvoir la coopération et l'intégration avec pour objectif de créer une union économique et monétaire ouest-africaine. En 1990, son pouvoir est étendu au maintien de la stabilité régionale avec la création de l'ECOMOG, groupe militaire d’intervention qui devient permanent en 1999. La CÉDÉAO compte aujourd'hui 15 États membres. En 2013, le PIB global des États membres de la CÉDÉAO s'élève à 674,34 milliards de dollars US ce qui en fait la 20e puissance économique du monde1,2.
La Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) est une organisation internationale regroupant plusieurs pays d'Afrique centrale, créée pour prendre le relais de l'Union douanière et économique de l'Afrique centrale (UDEAC). Le traité instituant la CEMAC a été signé le 16 mars 1994 àNdjamena (Tchad) et est entré en vigueur en juin 1999. Son siège est à Bangui (République centrafricaine.)
La CEMAC, qui regroupe l'Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) et l'Union économique de l'Afrique centrale (UEAC), est présidée par Pierre Moussa1 depuis le 28 août 2012. Elle a pour mission
n raison de l’implantation à Gaborone du Secrétariat de la SADC (Communauté de Développememnt de l’Afrique Australe), le SCAC de l’Ambassade gère également la coopération française avec cette organisation (mise à disposition d’un assistant technique et financement de projets sur la recherche agricole et la statistique).
COMESA (Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe)
Le traité établissant la COMESA (abréviation de l’anglais Common Market of East and Southern Africa) (1) a été signé en novembre 1993 et ratifié en décembre 1994. Il a remplacé l’ancienne Zone de Commerce préférentielle, qui existait depuis 1981.
Les pays arabes membres de la COMESA sont l’Egypte, le Soudan, Djibouti et les Comores. Les autres membres sont l’Angola, le Burundi, la République Démocratique du Congo, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Kenya, Madagascar, le Malawi, l’île Maurice, la Namibie, le Rwanda, les Seychelles, le Swaziland, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe (2). La zone COMESA regroupe une population totale de 340 millions d’habitants et a un produit intérieur brut total de 170 milliards US $ (le PIB par habitant moyen est de 690 US $). Le volume des transactions commerciales entre les pays membres de la COMESA et le reste du monde atteint annuellement 60 milliards US $.
L'Union du Maghreb arabe (UMA) (arabe : اتحاد المغرب العربي) désigne l'organisation économique et politique formée par les cinq pays du grand Maghreb, à savoir l'Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie ainsi que la Tunisie et dont le siège du secrétariat général est situé au Maroc à Rabat.
EXPOSE
SUR LES PROBLEMES ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU CONTINENT AFRICAIN
PLAN
Introduction
I)- les principaux freins de la croissance de l’Afrique
A- Une économie alarmante industrielle comme une agriculture insuffisante
B- Une démographie soucieuse
II- Une réponse éclairée qui propose des solutions pour faire sortir l’Afrique de son enclavement sectoriel
A- L’intégration régionale comme solution aux nombreux problèmes de développement de l’Afrique
B- Le développement en Afrique
Conclusion
RAOUL ARSENE FEMERE DIEDDHIOU TL2A
HONORIE BASSENE TL2A
JEAN LEBOU DIATTA TL2A
SANKAOURITE SAGNA TL2A
Références bibliographies
http://www.charles-tchagneno.com
Jean-Crépin Soter NYAMSI, L’Afrique et son développement. Réalités complexes et nouveaux enjeux, dans un monde en transformations, 2013.
Patrice MOUNDOUNGA MOUITY, Le NEPAD, Histoire, défis et bilan 10 ans après, 2013.
Sadio CAMARA, La longue marche pour l’indépendance et les libertés démocratiques au Sénégal, 2013.
Thabo Mbeki, né le 18 juin 1942, est un homme politique sud-africain, membre du Congrès national africain qu'il préside de 1997 à 2007, vice-président de la République de 1994 à 1999 puis président de la République de 1999 à2008.
Olusegun Obasanjo (en yoruba : Ọlúṣẹ́gun Ọbásanjọ́, né le 5 mars 1937) est un militaire et homme d'Étatnigérian, chrétien de l'ethnie yoruba et originaire de la ville d'Abeokuta, dans l'État d'Ogun. il devient une première fois chef de l'État de 1976 à 1979 au sein du gouvernement militaire fédéral puis, revenu à la vie civile, il est élu président de la République pour deux mandats successifs, de 1999 à 2007.
Né le 2 mars 1937, Abdelaziz Bouteflika milite très tôt pour la cause nationale ; il achève ses études secondaires quand il rejoint L'armée de Libération Nationale (ALN) en 1956.
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Il est chargé d'une double mission de contrôleur général de la wilaya V en 1957 et 1958. Officier en zone 4 et en zone 7 de la Wilaya V, il est ensuite attaché au PC de la wilaya V, puis, successivement, au PC du «COM Ouest», au PC de l'état- major «Ouest» et au PC de l'état- major général de l'ALN. En 1960, le Commandant Abdelaziz Bouteflika est affecté aux frontières méridionales du pays pour commander le «front du Mali » dont la création entrait dans le cadre des mesures visant à faire échec aux entreprises de division du pays de la part de la puissance coloniale; ce qui lui vaudra le nom de guerre de Si Abdelkader El Mali.
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En 1961 il entre clandestinement en France dans le cadre d'une mission de contact avec les leaders historiques de la Révolution détenus à Aulnoy
En grec ancien, la lettre oméga représente la voyelle mi-ouverte postérieure arrondie longue /ɔ:/. En grec moderne, elle représente le même son que la lettre omicron.
Dans le système de numération grecque, oméga vaut 800 ; par exemple ωʹ représente le nombre 800.
Comme la plupart des autres lettres grecques, l'oméga est parfois utilisé en dehors de son contexte alphabétique grec dans les sciences. La majuscule sert par exemple comme symbole pour l'ohm, unité de résistance électrique. « ὦ », « ỗ ».
· Map, une municipalité de Micronésie.
Une carte heuristique (ou carte cognitive, carte mentale, carte des idées1, etc. ou, dans les pays anglophones et usuellement, mind map), est un schéma, supposé refléter le fonctionnement de la pensée, qui permet de représenter visuellement et de suivre le cheminement associatif de la pensée.
Cela permet de mettre en lumière les liens qui existent entre un concept ou une idée, et les informations qui leur sont associées.
La structure même d'une Mind Map est en fait un diagramme qui représente l'organisation des liens sémantiquesentre différentes idées ou des liens hiérarchiques entre différents concepts.
À l'inverse du schéma conceptuel (ou « carte conceptuelle », concept map en anglais)2, les mind maps offrent une représentation arborescente de données imitant ainsi le cheminement et le développement de la pensée.
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L’ UNION EUROPEENNE : REALITES ET PERSPECTIVES
INTRODUCTION :
Au milieu du 20e siècle, l'hégémonie européenne sur le monde est sévèrement entamée par les conséquences désastreuses des première et deuxième guerres mondiales. Dans sa tentative de retrouver son lustre d'antan, l'Europe occidentale entreprend une politique de reconstruction avec le soutien bienveillant des Etats-Unis, opposés idéologiquement à l'URSS, sur le terrain. Pour ce faire, le vieux continent choisit l'intégration économique progressive des différents espaces qui le composent et qui s'exprime aujourd'hui à travers l'Union Européenne (UE). Toutefois, la construction de l'espace européen se heurte à des problèmes variés qui constituent ainsi l'équation du devenir de cette entreprise.
I-) HISTORIQUE ET FONCTIONNEMENT DE L'UE
1°) Historique de l'Union Européenne.
A°) Origines de l'UE :
L'idée d'une Europe unie a émergé depuis la période d'entre les deux guerres. En effet, depuis les années 1920, le mouvement Pan Europa aspirait à créer les « Etats-Unis d'Europe ». Ensuite, en 1929-1930, Aristide Briand propose une Fédération Européenne. Mais, ce projet ne prend forme qu'au lendemain de la seconde guerre mondiale dans un contexte de guerre idéologique entre l'URSS et les USA. En 1947 le Plan Marshall assujetti à la mise en place d'un organisme chargé d'utiliser les fonds et de libéraliser les échanges crée l'OECE . Les Français Jean MONNET et Robert SCHUMAN proposent un rapprochement franco-allemand par la mise en commun des ressources en charbon et en acier des deux pays dans une organisation ouverte aux autres pays européens. Cet appel du 9 mai 1950 est accueilli favorablement par l'Allemagne, la France, l'Italie et les trois nations du BENELUX qui paraphent le 18 avril 1951 les traités de Paris instituant la Communauté Economique du Charbon et de l'Acier (CECA). C'est alors le début d'une longue marche vers l'intégration de l'espace européen.
B°) De la CECA à l'UE :
Cette volonté de passer d'une « Europe américaine » à une « Europe européenne » est renforcée dès 1952 par la création de la Communauté Européenne de Défense (CED) .Le 26 mars 1957 les SIX mettent en place la Communauté Economique Européenne (CEE) . La CEE se veut un marché qui vise ainsi la libre circulation des personnes, des biens et des services, la création d'une union douanière, l'harmonisation des politiques économiques surtout dans le domaine agricole et l'élimination progressive des inégalités sociales et régionales.
En 1973, la CEE passe de SIX etats à NEUF etats puis à DIX etats en 1981 et DOUZE etats en 1986 .En 1993 l'Union Européenne (UE) qui se substitue à la CEE. en 1995 l’UE passe à 15 etats et enfin à 27 etats en 2007.
2°) Les organes de fonctionnement de l'UE :
Le fonctionnement de l'UE est assuré par un arsenal institutionnel de deux ordres : des institutions intergouvernementales et des institutions intercommunautaires.
Les premières correspondent aux organes centraux et décisionnels de l'Europe communautaires. Il s'agit :
du Conseil Européen dont le siège est à Bruxelles et qui réunit au moins deux fois par an les chefs d'Etat et de gouvernement.
de la Commission Européenne, véritable moteur de l'UE siégeant à Bruxelles, d'un mandat de 5 ans et chargée de proposer de nouvelles lois, de contrôler l'exécution pratique des projets de l'UE et du budget
du Ministère européen des affaires étrangères chargé de coordonner la politique extérieure de l'UE.
Les secondes sont, quant à elles, deux organes de contrôle, deux organes consultatifs et deux institutions financières et monétaires. Il s'agit successivement :
de la Cour de Justice basée à Luxembourg et dont le rôle est de défendre le droit communautaire pour son application pratique et son interprétation identique dans les Etats membres. Les juges européens sont ainsi chargés de régler les différends relatifs à l'interprétation des traités et des lois ;
de la Cour des Comptes ayant pour mission de veiller au bon usage des fonds publics et donc de contrôler la légalité et la régularité des recettes et des dépenses communautaires ;
du Comité Economique et Social permettant la participation de la société civile par l'intermédiaire des représentants des employeurs, des syndicats, des consommateurs, des Ecologistes et de manière générale tous les groupements d'intérêt qui émettent alors leurs avis sur les nouvelles initiatives européennes ;
du Comité de régions qui confère à la construction européenne sa dimension locale en permettant aux élus régionaux, aux maires et autres autorités locales qui le composent d'émettre leurs avis avant la prise de toute décision concernant par exemple l'éducation, l'emploi, la santé ou les transports ;
de la Banque Centrale Européenne (BCE) basée à Francfort et dont le rôle est d'assurer la stabilité monétaire de l'UE, celle des prix et de l'économie en définissant la politique monétaire en relation avec les banques nationales et aussi de gérer l'Euro ;
de la Banque Européenne d'Investissement (BID) dont le siège est à Luxembourg et qui est spécialisée dans les investissements à long terme principalement au niveau des régions défavorisées (construction d'infrastructures de communication, investissements dans les PME pour la création d'emplois et financement de projets environnementaux).
II-) REALISATIONS, PROBLEMES ET PERSPECTIVES DE L'UE.
1°) Des réalisations multiformes, symboles du dynamisme de l'UE.
A°) Les réalisations économiques et monétaires :
Elles concernent, en premier lieu, l'agriculture par la mise en place depuis 1962 de la Politique Agricole Commune (PAC). Celle-ci est un ensemble de mesures qui visent quatre objectifs majeurs :
garantir l'approvisionnement de la communauté en produits agricoles ;
assurer des prix raisonnables aux consommateurs ;
assurer des revenus équitables aux agriculteurs ;
accroitre la productivité de l'agriculture.
Sur le plan énergétique, depuis 1951, la CECA avait posé les jalons de l'actuelle Politique Energétique Commune (PEC) que justifie une forte dépendance énergétique (en gaz et en pétrole surtout) des pays de l'UE. D'ailleurs, la coopération dans le domaine énergétique est renforcée dès 1958 par l'entrée en vigueur de l'EURATOM dont l'objectif principal est le développement de l'utilisation civile du nucléaire.
Ensuite, dans le domaine industriel, on assiste depuis 1968 à la suppression des droits de douane et à un renforcement de la coopération dans les domaines aéronautique et aérospatial à travers AIRBUS Industrie et ARIANE Espace.
Par ailleurs, un Tarif Extérieur Commun (TEC) en vigueur montre que l'union douanière est une réalité.
Enfin, l'intégration économique se consolide davantage avec une politique monétaire exemplaire. Cette dernière esquissée en 1979 par le Système Monétaire Européen (SME) a abouti, le 1er janvier 2002, à l'entrée en vigueur de l'EURO, monnaie commune que partagent désormais 17 pays . Un Fonds de Solidarité Financière est mis sur pied.
Ces différentes réalisations ont fait de l'UE le 2e pôle économique derrière l'ALENA, une grande puissance agricole et industrielle mais aussi et surtout la première puissance commerciale du monde et l'un des premiers marchés de consommateurs dans le monde. L'Euro a également accru le poids économique et financier de l'UE et transformé cet espace en un véritable foyer d'accueil de devises étrangères au détriment des USA. Ce qui confère à l'UE une plus grande responsabilité dans les négociations commerciales internationales notamment au sein de l'OMC.
B°) Les autres réalisations :
Elles touchent des domaines variés comme la défense (Communauté Européenne de Défense en 1952, Politique Etrangère de Sécurité Commune esquissée en 1991, Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe en 1990, signature du Pacte de stabilité en mars 1995), les droits de l'Homme, l'information, la sécurité routière, la protection de l'environnement et la coopération internationale.
En gros, ces réalisations importantes et multiformes ont fait de l'UE une grande puissance économique. Mieux son intelligente politique de coopération multilatérale fait d'elle une puissance diplomatique et politique contestant souvent l'hégémonie américaine. Toutefois, l'UE est confrontée à des problèmes de nature variée qui posent la question de son devenir.
2°) Problèmes et perspectives de l'UE.
a-Les défis de l'UE :
Ils concernent, tout d'abord, les disparités régionales de développement socio-économique au sein des Etats et entre eux-mêmes. En effet, les Six pays fondateurs de la communauté, le Royaume Uni et les pays scandinaves membres de l'UE sont de loin plus avancés que les PECO et certains pays méditerranéens comme le Portugal et la Grèce tant du point de vue des revenus, de l'IDH que de l'IDT.
Ces Six nations constituent, à plusieurs égards, le centre de gravité de l'économie et de la politique de l'UE.
De même, l'adhésion des 12 derniers venus, en augmentant plus la taille démographique de l'UE que son RIB, pose de sérieuses difficultés. Ces dernières ont pour noms la baisse des fonds alloués aux agriculteurs dans le cadre de la PAC et du financement des projets de développement dans les régions défavorisées du fait que les fonds sont restés au même niveau alors que le nombre de nécessiteux a considérablement augmenté. Cette PAC est, en plus, décriée par les paysans français avec sa nouvelle politique des quotas. Absorbant près de 40% du budget, la PAC et « l'Europe Verte » sont responsables de nuisances multiformes à l'environnement : dégradation des sols, pollution des espaces maritimes et hydrographiques, pollution de l'atmosphère, épuisement des ressources minières et énergétiques, entre autres. A cela s'ajoute la controverse autour des OGM qui sont jugés responsables de certaines maladies comme celle de la vache folle.
L'UE est confrontée au problème de la concurrence entre les industries des pays membres pour ainsi dire l'absence d'une politique industrielle commune. C'est aussi le cas en matière des questions géopolitiques où très souvent les divisions entre nations européennes déteignent sur la bonne marche de l'UE.
Par ailleurs, l'UE doit relever le défi de l'adhésion populaire au projet communautaire. En effet, il est reproché à l'Union de se préoccuper plus des problèmes des hommes d'affaires et des politiques des Etats au détriment des sociétés. Ces frustrations expliquent avec la déprime économique, la précarisation de l'emploi, la hausse du chômage et la baisse des salaires la montée de l'Euro scepticisme. C'est dans ce cadre que s'inscrit également la problématique de l'élargissement avec les tenants d'un gel temporaire comme l'Allemagne, les préoccupations historico-culturelles éloignant la Turquie, entre autres points de discorde.
De même, la crise de l'endettement affectant la zone Euro, à travers ses maillons faibles représentés par les PIIGS, est un épineux problème qui soulève ainsi le débat sur le retour ou non aux monnaies nationales.
La question de prise en charge de la sécurité européenne est, enfin, un défi important, dans un contexte où malgré la fin de la guerre froide, les USA exercent leur tutelle sur le continent à travers l'OTAN.
b- Les perspectives :
Conformément au rêve de Winston Churchill dévoilé à Zurich en 1946 de voir se réaliser les Etats-Unis d'Europe, l'UE projette de s'ouvrir davantage aux autres nations du continent.
En même temps, face à la crise actuelle de la dette, l'UE prévoit l'adoption d'un nouveau traité plus coercitif. Ce traité a comme principale règle d'or que les budgets publics doivent être en équilibre ou en excédent sauf circonstances exceptionnelles. Les Etats devront aussi transcrire dans leur constitution ce principe sous peine d'être poursuivis par la cour de justice européenne.
En somme, les réalisations économiques (PAC, Euro, TEC, Espace Schengen, etc.) et l'intelligente politique étrangère de l'UE montrent que la construction européenne est en bonne voie même si des obstacles et ou des manquements pluriels freinent l'élan de ce géant des CER.
CONCLUSION :
L'Union Européenne est le fruit d'une longue œuvre d'édification motivée par la recherche d'une unité économique voire politique des nations du vieux continent. Ses institutions solides au mode de fonctionnement très original et ses réalisations économiques et financières lui ont conféré un poids important sur l'échiquier économique et politique international et au-delà un rayonnement commercial exceptionnel. Toutefois, la marche fulgurante vers l'intégration bute sur certains obstacles liés à des considérations nationalistes, historiques, culturelles et à la réticence d'une frange importante des populations dans certains pays membres comme l'Allemagne